dimanche 3 janvier 2010

Chuppipe - Cocouille


We have have gone with our big dicks

In your old ass

We have lost our condoms

so many times

oh no, oh no

i just gave you my aids

but i love, i love

being fucked by a gay

Eating my chupa chup

My cum is making a loop

The hot dwarves are so cute

When they’re showing their fruits

Oh no, my god

I fucked a dwarf today

Oh no, oh no

I really appreciate

lundi 19 octobre 2009

VINCENT S'ENHARDIT



On se rappelle forcément de cette jolie frimousse blondinette en pleine crise de rire avec Roger Zabel lors des Jeux d’Atlanta de 1996. Impossible aussi d’oublier ce dynamisme dominical qui le caractérisait quand il ponctuait d’un bon mot les longues tirades dithyrambiques de Pascal Praud à la suite d’un pourtant bien terne Bastia – OGC Nice. C’est un Vincent Hardy pourtant écœuré et revanchard que nous avons eu le bonheur de rencontrer. Las, déçu par ce milieu du football qui ne fait finalement pas de cadeau, et qui surtout ne le fait plus rêver. Féru de ballon rond, inconditionnel amoureux du jeu en une touche de balle, dans la veine du grand Martigues de la saison 1993, mais un peu trop tendre pour dominer de la collerette et des épaules une bien impitoyable basse cour, Vincent Hardy est aujourd’hui salarié d’une boîte produisant des moquettes synthétiques en Belgique. Enfin un terrain ou Vincent se dévergonde et tacle tout azimut ? Entretien.


Paris-Billund
: Vincent, tout d’abord, merci de nous accueillir du coté de chez toi à Namur. On peut parler d’une reconversion exemplaire et réussie dans l‘habillage synthétique des sols. J’apprécie tout particulièrement cette belle moquette couleur « pamplemousse de Floride » jonchant ton salon.

Vincent Hardy : Tu sais entre la moquette synthétique et moi, c’est une longue histoire. Plus longue qu’on ne le croit d’ailleurs. Petit, j’aimais construire des répliques d’airbus, de concorde. Je voulais être maquettiste. Puis au gré de petit caprice et de confusions en tout genre, je me suis renseigné sur l’activité de « moquettiste ». Erreur que je ne regrette pas aujourd’hui. J’ai finalement suivi une formation de journaliste sportif, mais je savais que la moquette sonnerait de nouveau un jour le tocsin de ma vie. Plus tard, J’ai eu de nombreuses altercations avec les dirigeants de TF1 quant à la déco du plateau de téléfoot. Je trouve qu’une belle moquette « feuille d’acacia des Apennins », comme celle là ( Ndlr Vincent nous montre un échantillon de cette moquette qu’il trimbale dans un dossier), aurait donné un second souffle à l’émission. Mettre un peu plus de couleur si tu préfères. On aurait retrouvé, selon moi, les effluves colorées d’une douce pelouse de province arrosée en plein cagnard. Le vrai foot quoi. TF1 n’a jamais voulu. A partir de là, notre collaboration a pris un peu de plomb dans l’aile.

« En tant que fan de moquette, je ne pouvais pas aimer l’OM de Tapie, je crois que le milieu du foot ne me l’a jamais pardonné »

Paris-Billund
: Revenons en un peu au football. Et à la genèse de ce dégoût prononcé pour ce milieu.

Vincent Hardy : (il coupe). Attends, je reste un mordu de foot. Si tu veux tout savoir, tu devais encore téter le sein de ta pauvre mère quand je m’émerveillais pour les exploits, et autres chevauchées fantastiques des Fred Tatarian, William Prunier et Kader Ferhaoui. Ces mecs là, j’en avais plein le cervelet, et plein les murs. J’ai eu des désaccords avec mes proches refusant que je placarde encore le domicile familial de posters et autres photos dédicacées. D’ailleurs, je le dis à tous les jeunes qui nous lisent. Un poster d’Ali Benarbia à son époque girondine ne peut en aucun cas se marier avec une moquette violette type fuchsia de camargue. Ca relève de la faute de goût agressant l’iris, et secouant le regard. Enfin tu vois, je commence à parler moquette, chassez le naturel, il revient au galop comme on dit chez moi.

« Petit, déjà, mon résistant préféré, c’était Guy Moquette »

Paris-Billund : On dit ça chez moi aussi. On dit que la frustration te serait venue du remplacement de Roland par Gilardi te laissant du même coup dans ton coin peu en vue, ni en lumière.
Vincent Hardy : Ce ne sont que des simagrées de journalistes en mal de sensations fortes. Je connais bien T.Gilardi, j’ai posé sa moquette dans son nouveau bureau de Boulogne. Ca forge des liens. Déguiser un sol, c’est entrer dans les entrailles de l’inconscient d’autrui pour en ressortir muni du cocktail de couleurs le plus adapté à leur souhait. Thierry était un bon-vivant, un peu ombrageux, mais dévoué à sa tâche. Je lui ai concocté une petite tapisserie vermillon 100% poils de dromadaire à pas piquer des hannetons. Il en était ravi. Non je l’aimais bien ce type. C’est vrai que j’aspirais à mieux. Je rêvais de coupe d’Europe, on me filait que des derbys alsaciens. A partir d’un moment, tu as beau encenser Wilfried Gohel et sa jolie tignasse de viking, la magie n’opère plus. J’ai touché le fond à ce moment là avec tout ce que ça implique. Je n’allais plus aux toilettes, je parlais indonésien à mes proches, je mangeais le noyau des cerises. Une période moche et triste.

Paris-Billund : On comprend mieux le cheminement de ta carrière. Quels sont tes projets pour l’avenir désormais ?

Vincent Hardy : Le parquet. Je crois avoir fait le tour de la moquette. Puis avec l’arrivée de la concurrence yéménite et fidjienne, en prenant en compte la faiblesse relative du dollar fidjien, idéale pour l’exportation, la moquette européenne a du souci à se faire. Pour discuter technique, les yéménites ont sorti une nouvelle race de moquette. Un truc peu raffiné, mais qui utilise du velours du Jylland et de la résine de peau de gnou. Tout ça dans un même produit, c’est une véritable révolution dans l’industrie des sols stratifiés. Alors, un soir, je me suis bougé. J’ai imaginé le parterre de demain, le bourreau du carrelage. La réponse était limpide : Un parquet couleur clémentine en wacapou du centrafrique. Je bosse les premières maquettes là, je crois qu’on détient un truc qui nous permettra de ruler et rouler le monde. The world is mine !


*Le contenu de cette Interview ne saurait prétendre incarner la réalité.

lundi 6 juillet 2009

A JAMAIS DANS NOTRE LEGENDE

Pour que la magie perdure et que la ligue 1 garde ses lettres de pauvresse, je vous offre ce clip.

vendredi 3 juillet 2009

RAGS TO RICHES

Salut, je m’appelle Steff, Steff Houlberg. Dans votre pays, paraît que des illuminés parlent d’un modèle danois et que notre niveau de vie est supérieur au vôtre. La raison de telles élucubrations sans fondement, c’est des mecs comme moi. Je suis l’arbre qui cache la forêt. Je suis le pourquoi de cette escroquerie, l’explication bataude de cette tromperie. A l’époque, je moisissais dans une banlieue pourrave, comme les vôtres. Je vivais à Fano et mon père s’est pendu lorsque Blue water a fermé l’entreprise d’Esbjerg pour délocaliser sur la Mauritanie. A la suite de ce tragique événement, Maman Houlb’ comme tout le monde l’appelait, stoppa, dépitée, son traitement qui soignait des problèmes de selles depuis sa plus tendre enfance. Elle mourra dans la semaine, après une énième crise de diarrhées blanchâtres et sanguinolentes. Sans parent, et aîné d’une portée de quatre frangins, tous touchés par un des virus sociaux gangrenant notre société depuis une vingtaine de berges, je devenais l’icône d’une famille. Qui croyait à l’époque que je changerais aussi rapidement de dimension ? Que je deviendrais l’idole de tout un peuple? Le parrain de la restauration rapide? Le baron du hot-dog? Le vicomte de la saucisse ? le maquereau du pain-mayo ? le padrino de la fringale ? Le grand cru du petit creux ? Personne. Même pas mon bro Morten, qui croupit actuellement en taule après avoir braqué l’agence de la Jyske bank de Bramming avec deux de ses potes. La taille de l’étoffe ne m’effrayait pourtant pas. Alors voilà, sans le sou, ma vie sans dessus dessous, je galère dans mon CAP Horticulture, et surtout je sens que ma vie n’est pas faite pour ça. Premier déclic, chaque fois que je passe devant une friterie, mes sens sont en effervescence, et j’ai du mal à contenir une orageuse érection quand la chaleur d’un camion hot dog s’entrechoque avec la froideur de ma vie. C’est finalement dans le sandwich que je veux percer, peser. Quand, j’abandonne le lycée pour plancher, seul dans ma chambre, sur le renouveau nécessaire de la sandwicherie scandinave, trop en retard par rapport aux révolutions bulgares et arméniennes en termes de viennoiserie dans les sixties, mes frères m’en veulent. Jesper espère que mon pari se perde. Morten trouve mon projet mortel et réclame plus de projet avec de la mortadelle, ce que je refuse, d’ou sa colère. Leif m’intime l’ordre de leifer tomber car il est allergique au hot dog, et qu’il n’aura aucun poste de cuisinier et se sent donc leifé. C’est donc seul que j’ai mené ce projet. Je suis un soir descendu à Copenhague avec toute une maquette révolutionnaire dans la sacoche, une sorte de bombe à neutrons pour le marché du casse-croûte. J’ai rencontré la légende vivante du casse dal’, de passage dans la capitale, avant de s’envoler pour le congrès annuel des sociétaires de l’amicale du sandwich suédo-danois, qu’il dirige d’ailleurs, à Goteborg : Don Hot dogsen. Quelle ne fut pas ma déception quand le Don me signifia que mon projet d’une moutarde aux herbes dans un Fransk hot dog à 22 couronnes relevait de l’utopie, et que jusqu’ici ceux qui prospéraient dans la boulange, c’étaient uniquement les pragmatiques, les têtes bien faites. Ceux qui ne rêvent pas d’un jambon de Bayonne légèrement grillé à la place du lard séché dans le Dansk sandwich en somme. Je rentre donc à Nordby, ville de Fano, mon île, les yeux emplis de larmes. Je n’ai pas mon année d’horticulture, alors je décide, les pastèques bien arrimées au slibard, de former un groupe de rock indie avec mes frengibus. L’idée de surfer sur la vague des Hanson et de leur tube MMMBOP me chatouille les méninges. Sur scène, Leif se dévoile enfin. Il semble heureux, épanoui. Mais j’ai toujours le fumet de la saucisse de Frankfort dans mon imaginaire nasal. Je ne m’amuse pas. Un soir, alors que Kolding était en feu sur le solo de trombone de Morten, je me suis rangé sur le coté de la scène. Et quelques larmes ont ruisselé sur ma pommette rougie, car un spectateur à la peau mate m’avait, à la suite de mon solo, jeté une tomate. Ce con, torché à la Carlsberg, ce métro-sexuel bronzé aux UV, ne le sait pas mais il a accouché d’un monstre. Fini d’être la fiotte du coin, je me suis ragaillardi, et ai déboulé sur Arhus. Avec la rage nécessaire, j’ai obtenu une entrevue avec l’ennemi juré de Don Hot dogsen : Kasper « ketchup » Ruppert. Le bougre fut séduit par mes quelques dessins, et me fila le secteur de Horsens-Randers pour m’aguerrir. Et là, je n’ai fait que grimper, grandir. L’ascension est fulgurante, le bonhomme fonce en voiture bélier dans le monde de la petite faim danoise. Puis est arrivé le couronnement, l’intronisation. Tony Montana est une chiure de corbac’ par rapport à moi. J’ai mis Ketchup Ruppert sur la touche et toute son armée de suiveurs m’a juré allégeance. Le coup de force ? Refonder toute la structure du pain de notre hot dog, et ne pas rebuter aux mélange des sauces comme pour mieux marquer notre combat pour le pacifisme multiculturel. Le hot dog n’est que le miroir d’une société. Les bénéfices ont éclaté, j’ai envahi le Jyllland, Fyn, Lolland et Don Hot a du se rendre a l’évidence. Il devrait tôt ou tard me refiler ses comptoirs et ses camionnettes. Ce fut chose faite assez rapidement. Tout le monde galère au Danemark mais pas moi. Je suis le seigneur du casse dal’, je roule en Mercedes, et je sponsorise la Formule 1, le club de Volley de Vejle, et l’EFB. Au point qu’un jour un gamin d’Esbjerg est venu me voir, les mirettes pleines d’espoir. Sa mère myopathe ne priait plus Jésus, mais Steff Houlberg. Son père était mort depuis deux piges. Le chiard s’avance et me dit « le hot dog, c’est l’avenir, je veux m’y implanter ». Dans vingt ans, je vous annonce un nouvel avatar du modèle danois, car quand on a un rêve, personne ne peut nous arrêter.

jeudi 2 juillet 2009

Déféquer en pets - Stéphane Echier

L'art ou la manière importe peu quand l'intention y est.Un hommage sincère et chaleureux à un artiste qui nous manque beaucoup.


Merci Steph'.

lundi 29 juin 2009

Murcy Mickael, Murcy encore...


Certains joueurs de football sont extraordinaires parce qu'ils ont du talent, d'autres le sont parce que justement ils n'en ont pas du tout, Michael lui, ne joue pas dans cette catégorie un peu trop conventionnelle aux yeux d'un parcours comme le sien. Son extra-ordinarité il la tire d'une personnalité complexe, tiraillée entre les affres du football de second rang Français et les offres de clubs Belges ou Danois un poil de Greg' Margotton plus exotiques. Il connaîtra lui aussi ce dilemme perpétuel, cette angoisse atrophiante qui vous accompagne et vous oppresse tout le long de votre carrière: jouer les figurants d'un championnat de classe mondiale- la Ligue 1 n'est pas si terne- ou devenir la vedette etrangère - tel un Seb' Puygrenier à son Zénith à Saint Petersbourough - d'un championnat de renommée hamalique.
Mais c'est déjà la sa grande force, cette résilience trop rare dans le monde du football à accepter sa destinée comme il l'a fait en osant franchir la Mer du Nord, lui qui ne le perd jamais.

Côtes et Match


[1] - Agonisant: 0,05 [N] - Survivant: 1, 25 [2] - Resplendissant: 8,65

Qui aurait misé un once de couronne sur une victoire de Mick à l'extérieur? Ces côtes Basile Boliviennes démontrèrent bien le sceptiscisme Danois envers la capacité de Murcy à relever le défi.
J'ai pu miser 2 Eurs' en vendant mon drapeau du FC Créteil entaché de sang de supporters Fontenaysiens à un p'tit aveugle. Ouai, car c'était en fait le fanion du FC Crève l’oeil...crétin d'aveugle. Bref, j'ai empoché 17 euros 30 et j'ai enfin pu m'acheter le vrai drapeur du FC Créteil, avec le logo Adiddass, qui permet de reverser 10% de céci-tax à la DDASS afin d'aider les aveugles...On appelle ça le redistribution morale je crois.

Pendant ce temps là, Mick' est bien lancé dans la profondeur par le malicieux génie Jesper Lange et permet à l'Efb d'ouvrir le score et de faire baver aux marins de la Blue Water Arena leur résidus de hot dog Steff Houlberg sur leurs femmes.

Finalement, à l'âge de 29 ans, Murcy revient en France arborer pour mon plus grand plaisir les couleurs du Clermont Foot et apporter à la Ligue 2 un vent frais qui certes ne sent pas le Grand football mais qui au moins à la mérite d'être frais...

Chaud devant, Mick' n'est jamais loin derrière!



vendredi 26 juin 2009

HERR-BUS


Si aujourd'hui, globe-trotters de tout bord, Roots bourgeois en mal de sensations, étudiants alcoolisés désireux de s'en foutre une quelque-part en europe, peuvent voyager pour pas cher, nous le devons à cette drôle de bobine allemande, qui en 1933, eut la bonne idée de mettre sur pieds les premières compagnies Ho-low-cost.